mercredi 14 novembre 2007

La bonne volonté peut elle être un prétexte suffisant à l'amateurisme ?

Bonjour,
certains pensent que sous couvert de bonne conscience ou de bonne volonté, nous pouvons tout nous permettre sans professionnalisme.
L'actualité nous a démontré le contraire très récemment encore. L'humanitaire n'est certainement pas une affaire d'amateurs, une ONG se gère comme une entreprise. Tous les tenants et aboutissants doivent être maîtrisés de la même façon que la création, l'amorçage ou encore le développement d'une entreprise "standard". D'autant plus lorsqu'elle a des installations et/ou des ramifications à l'étranger. De quel droit se donne t'on l'autorisation de bafouer les règles élémentaires de diplomatie, les droits et devoirs de toutes personnes ou institutions s'installant dans une contrée étrangère, ou encore comment se faire le représentant d'une ONG en ne respectant pas les habitants du pays dans lequel on arrive pétri de convictions sans connaître les traditions, les us et coutumes de ce pays d'accueil.
L'amateurisme n'a pas sa place dans l'humanitaire, la logistique, la gestion des hommes, des relations avec les autorités locales et régionales voire nationales, l'apport de savoir-faire et de savoir-être ne peut s'envisager qu'après la demande officielle du pays réceptionnaire de l'implantation.
Sans ce respect de l'autre, comment peut on se targuer de lui apporter accompagnement et assistance.
L'adage populaire indique : "à chacun son métier". S'il ne reflète pas complètement la vérité, il convient de se former et de s'entourer de professionnels expérimentés et compétents. Sans quoi, vous partez sauver des enfants de la guerre et vous finissez emprisonnés pour rapt et escroquerie.
L'humanitaire a, aussi, ce besoin de professionnalisation. Nous pouvons en parler, je vous attend ...
Lionel DESVIGNES

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